Sous
un régime de bise, la fraîcheur ne nous lâche pas.
Dimanche matin, le soleil revient,
mais vers huit heures du matin nous avons eu
droit à une giboulée de neige
Hier après-midi, huit degrés, alors nous en
profitons pour faire un tour en direction de la Norbière.
Avec cette météo qui s'est établie depuis quinze jours,
l'herbe ne pousse pas d'un brin.
Bien à l’abri d'un mur, ces jonquilles ont résisté.
Très
beau crépi pour cette vénérable maison des
Landrys.
Un petit rond de crocus qui a survécu à cette
vague de froid.
A l'ombre des forêts il
reste de la neige
Situation classique, dès que la neige se retire
les crocus se développent.
Dans mon village natal on appelait ces bosses de
terre des "moutus",
probablement des taupinières qui se sont
enherbées.
Belle vue sur la Chaumoz
Un vestige de la piste de la Norbière.
Un rayon de soleil devant la Norbière.
Panorama.
Comme un peu
partout dans la région, les épicéas vont mal.
Une belle souche qui aurait presque fait une sculpture.
La Norbière sous un autre angle et avec du soleil.
Chez Thiotime
.
Le retour des pistes les Mortes, Chaumoz, Norbière.
Et comme toujours, encore une belle couche de neige.
Sur le sol, une multitude de graines d'épicéas.
Avec leur petite ailette qui leur permet de faire un peu
de distance.
Ce que l'on appelle des "pives"
Les écailles s'entrouvrent et laissent échapper les
graines.
Un peu avant de rejoindre le retour de Combe Verte il y a
quelques sapins.
Les aiguilles sont assez différentes.
Voici un épicéa,
et ses branches.
Où Combe Verte rejoint les Mortes
Pas loin de Beauregard.
et nous y voilà.
Le troupeau a pris l'air, mais pour manger, c'est le
râtelier...
De retour au centre de vacances, toujours aussi désert...
Lundi dernier, peut-être le dernier soubresaut de l'hiver.
5 à 10 cm de neige, mais à cette époque elle ne tient pas
longtemps.
Panorama
Dans l'après-midi elle diminue déjà pas mal.
Le ciel se dégage en soirée.
La semaine dernière je vous présentais ce chazal non loin
des lacs.
Jean Francois Bidoli qui a une maison près de Chez l'Aimé
m'a fait suivre les précisions suivantes :
Le chazal de vos photos s'appelait les " sept
cheminées " , entre les deux guerres 7 familles de paysans
vivaient là, la petite mare est profonde.
En effet, au niveau de la roche qui surplombe ce petit plan d'eau il y a 5 mètres d'eau.
Les anciens l'appelaient " le trou de l'Anna Bouvret", en
mémoire à une jeune fille des sept cheminées qui justement
avait manqué de s'y noyer...
Mon père et son copain d'enfance Achille
Griffond connaissaient toutes ces histoires qu'il aurait
bien fallu noter...
Sous ces décombres il y a des quantités de vécus qui se sont
déroulés, mais à cette époque, dans la simplicité et le
respect de l'environnement.
Le coucher de soleil de mercredi dernier.
Cette page hebdomadaire est réalisée par
Gaby Gresset, Les
Campanelles - Locations vacances dans le Jura -
Été/Hiver