Quelques minutes après le passage à la caisse, un très vaste
réseau vous temps les bras.
Pour renouveler
mes angles de vue nous montons sous le Risoux.
Les ruisseaux coulent normalement, et il
y a du stock avec la couche de neige qu'il y a au sommet du
Risoux.
La pluie de dimanche dernier a fait glisser la neige de
cette remise.
Grâce à plusieurs journées de pluie, en particulier le
weekend dernier, la neige est dense et , le matin, porte
partout.
Pour la marche à pied nous avons de nombreux chemins
communaux.
De retour dans notre quartier, on remarque l'affluence du
départ des pistes, au nombre de voitures garées le long de
la route.
Jeudi dernier, déjà un ciel limpide.
Je profite de ces conditions exceptionnelles pour tirer au
droit en direction de l'Auberge de la distillerie.
Bientôt de nouveaux habitants dans ce joli secteur.
Un groupe de jeunes en raquettes, ils font une rando de
plusieurs jours en direction de Mouthe.
Peu après un
groupe de l'école de ski en partance pour les Prés Hauts
Un autre genre de ferme traditionnelle,
et la neige qui descend doucement comme les glaciers.
Encore un témoin de la belle couche de neige du secteur.
Retour au village par le côté est de la route du Jura.
Un nouveau panneau devrait faire son apparition
prochainement :
Les Creux, tout un ensemble de ruisseaux se regroupent ici
pour s’engouffrer dans une faille, et il y avait
anciennement un moulin.
Cette importante couche de neige qui porte si bien
est rare.
Me voilà au ruisseau qui fait de nombreux méandres
dans la tourbière,
et le pont qui permet de rejoindre le village.
Suite de mes réflexions sur l'évolution du traçage, de la
technique à ski, etc...
Tout au début, il y avait de simples pistes établies suite
aux passages de plusieurs skieurs,
et les premiers engins utilisés furent les scooters des
neiges tractant un traceur de pistes.
Il y a même eu des attelages de yacks, en chine, pour tracer
quelques pistes.
Jusque là le "pas de patineurs" n'était pas envisageable.
Il a fallu l’apparition des engins plus lourds, motorisés et
même équipés de fraises,
pour avoir des pistes de qualité pour pouvoir utiliser cette
technique.
Certaines années, quand la neige était comme ces jours, les
moniteurs entamaient
un petit trajet dans ce style.
Notre deuxième machine, acquise l'automne 84 pour la somme
de 460 000 francs.
Malheureusement, avec un moteur de 120 CV, la puissance
attribuée à la fraise n'était que de 40 CV.
Le diamètre du rotor était faible et le nombre de dents
insuffisant
ce qui la rendait totalement inefficace en neige dure.
Toutes les formules ont été essayées,
J'avais réalisé en 82 où 83 une fraise tractée, avec ce
rotor qui est réapparu il y a trois ans, au hasard d'un
terrassement.
J'y avais mis un moteur de 404 Peugeot, pour l'entrainer,
qui faisait 60CV.
Le rotor faisait 21 cm de diamètre et, pour 2,50 m de
largeur, il y avait 250 dents.
Mais régler la vitesse d'avancement avec la dameuse était
très difficile et le moteur calait régulièrement.
Par contre on arrivait à fraiser 4 à 5 cm de neige gelée,
mais en avançant très doucement,
donc ce n'était pas exploitable.
La Fraise des "Pisten Bully"
La fraise des Prinoth
Les constructeurs ont mis 20 ans avant d'oser mettre un
diamètre pareil et un grand nombre de dents.
Les moteurs sont passés à 170 CV, puis 200 et même 250 CV
pour notre dernière machine,
et pratiquement toute la puissance est disponible sur la
fraise.
Malgré cela le traçage en neige transformée gelée est
laborieux, il faut ralentir à 6/7 km/h
par rapport aux 12 km/h en neige fraiche.
Sans cet outil le pas de patineur ne serait pas possible.
Depuis cette époque je suis convaincu que c'est l'outil qui
mène le monde (pour le meilleur où pour le pire !)
Ce type de pistes était relativement économique,
le financement était pris sur le forfait "tout compris" des
stagiaires du centre école,
avec l'augmentation conséquente des coûts de traçage,
il a fallu envisager une nouvelle façon de financer
tout ce travail et c'est là que la redevance a été
instituée.
Je vous exposerai quelques dossiers sur ce sujet dans ma
prochaine page.
Il me reste une série de photos sous le coude, alors à
bientôt...
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Cette page hebdomadaire est réalisée par Gaby Gresset, Les Campanelles -
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