Nous avons eu enfin une belle
semaine de septembre, quelques gelées blanches au lever du
jour, mais un très beau weekend.
Ce
matin, nous avons eu un passage nuageux, puis,
grand soleil,
ce qui nous donne une bonne température
après-midi.
Mais les arbres commencent à prendre leur couleurs
d'automne.
Combe des Cives
Ce sont les vaches les plus heureuses du monde !
Le Risoux aussi commence à prendre ses teintes
d'automne.
et encore un autre troupeau de vaches qui rient !
Il y a même encore une coupe de regain qui a été
effectué.
Quelques colchiques profitent des cette météo
clémente.
Jeudi dernier nous avons eu une gelée,
et voilà ce que nous donne la magie du givre,
cette incroyable dentelle !
Quelques beaux nuages en soirée,
et le coucher de soleil.
Vous avez entendu parler du passage des cyclones sur
les Caraïbes,
Le dénommé "Maria"
a dévasté l’ile de la Dominique
J'y ai séjourné 15 jours en novembre 84, et voilà ce
que j'écrivais à mes collègues du centre école...
L’aérodrome est au bord de la mer,
On y arrive depuis la Guadeloupe où la Martinique par ce
genre de petit avion,
C'est super, on est presque dans le cockpit.
En fait, ce n'était pas un séjour d’agrément, mais une
mission d’évaluation pour la relance de la fabrication du
tavaillon.
Cette toiture, dans la réserve Caraïbe, avait pas loin
d'un siècle.
Une association de coopération technique, le GRET,
étudiait le réalisation de maisons anticycloniques, en
n'utilisant que des matériaux locaux.
Une des rares talvannes en tavaillons.
Mais le tavaillon était remplacé par ce système Américain
en façade, et par des tôles ondulées en toiture,
et ça c'est un gros problème en cas de cyclone.
Une tôle de plusieurs mètres carrés n'est fixée que par
quelques gros clous (crosse)
alors qu'il faut une centaine de tavaillons au mètre
carré, fixés par un clou chacun.
Voilà le genre du relief de l'ile,
Un autre point de vue du relief, et de ma traductrice
préférée,
Je ne sais pas un mot d'anglais, et le pays est
anglophone...
Nous étions pilotés par un coopérant Martiniquais, là, il
nous avait emmenés en forêt, à la rencontre de bûcherons
qui faisaient ici du charbon de bois.
Ces bois ressemblent à nos fayards, mais l'accès n'est pas
aisé.
Ensuite il faut le débiter en billots, enlever l'aubier
dans certaines espèces.
Certaines essences ne fendent pas trop mal, mais ce n'est
pas du bois durable d'après les autochtones.
et le bois résistant des décennies n'est pas fendable, il
faut le scier.
D'abord avec deux aplaties, et ensuite en planchettes de
10 à 12 mm d'épaisseur.
Voilà quelques extraits de mon rapport.
Nous étions allés dans la scierie, menuiserie du pays
(STP, créée par la famille Parisot, les parents de
Laurence...)
Voilà le prototype de petite maison qui a été réalisé, les
murs sont en briques locales, de même pour la charpente
et la couverture en bardeaux. En théorie elle est
anticyclonique, est-ce qu'elle a résisté au dernier
cyclone ?...
Voilà un beau voyage pour l'an prochain !
Ile
de la Dominique : les ravages de l’ouragan vus du
ciel
Petit rappel sur notre façon de faire du tavaillon à
Chapelle des Bois.
Il faut fendre en deux les billes de bois, cela pourrait
être mécanisé, mais "le jeu n'en vaut pas la chandelle"
Fixer une demi-bille et surveiller que tout se passe bien.
Il est possible de passer 60 billes en une journée, soit
façonner 6000 tavaillons qui suffisent à recouvrir une
façade de 60 m2
Techniquement c'est la filière la plus automatisée du
marché, c'est pour ça que le GRET m'avait sollicité pour
cette étude.
Il aurait fallu fabriquer un prototype de cette machine à
scier le bois tropicale, mais les bureaucrates en ont
décidé autrement,
et rien ne s'est fait, et les tôles continuent à s'envoler
au moindre cyclone.
Page d'accueil : Chapelle des Bois
Cette page hebdomadaire est réalisée par Gaby Gresset, Les Campanelles -
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