Samedi 5 juillet, suite de notre voyage à
Berlin, nous avons visité un des premiers
camps de concentration, destiné aux opposants
du régime nazi
et de bien d'autres catégories de "gêneurs" :
Sachsenhausen, près de Oranienburg.
Une ligne de chemin de fer nous y conduit
directement.
L'entrée du camp.
Sur la grille, le fameux slogan : "Le
travail rend libre" oui bien sûr, mais quand il est
librement consenti et équitablement rémunéré...
Les baraquements étaient installés à l'emplacement de ces
rectangles de cailloux.
Voici une photo extraite d'un site internet, les
audio-guides expliquent que les appels duraient de
nombreuses heures.
L'état actuel ne permet pas de bien se rendre
compte de ce qui s'est vécu ici, de nombreux sites
internet le relatent.
En voici quelques uns, et c'est là que l'on
redécouvre le sens du mot "barbarie"
sachsenhausen
- Recherche Google
Camp
de concentration "idéal" - Sachsenhausen,
Konzentrationslager (KZ) / Camp de concentration -
Oranienburg - Berlin - Allemagne / Deutschland -
Carnets de route - Photographie - 02
Camp
de concentration de Sachsenhausen (Allemagne)
Sachsenhausen
SACHSENHAUSEN
1939-1945 | Braultjp's Blog
Une grande zone
industrielle jouxtait le Camp.
Une
guérite de surveillance
Les hauts-parleurs pour diffuser tout ce que l'on
peut imaginer.
Les spires de barbelés, derrière des barbelés
électrifiés, et le mur surmonté des mêmes fils.
L'inventeur de ce produit l'avait réalisé pour le
bétail, ironie de l'histoire il fut
particulièrement beaucoup utilisé pour l'homme.
Le
fil de fer barbelé, : Symbole du mal politique
Sur ce grand demi-cercle des prisonniers faisaient
d'interminables aller et retour pour tester des
prototypes de chaussures pour l'armée allemande.
Il y avait toutes sortes de revêtements pour un
test plus probant.
Ces bâtiments, plus récents ont été construits
sous l'occupation soviétique.
(Le
camp de Sachsenhausen devenu camp
spécial n° 1 servit à enfermer
principalement les fonctionnaires de la NSDAP
et les opposants aux forces d'occupations
soviétiques. De l'été 1948
jusqu'à sa fermeture en mars 1950, plus
de 60 000 personnes y furent internées
dont près de 12 000 trouvèrent la mort,
conséquence de conditions de détention
catastrophiques et de manque de nourriture.)
Le fameux "fossé d'exécutions", soit par balles
soit par pendaison.
Le mémorial, avec les 18 triangles représentant
les nations des déportés.
Les voici nommées.
Sombre page de l'histoire rendue possible à cause
du système hiérarchique, et quand le "chef" est un
fou furieux...
Page d'accueil : Chapelle des Bois