Dimanche 30 octobre
Seule éclaircie de la journée,
le ciel est resté bien gris, mais dans
la douceur.
Ce matin, vers 9 heures, l'herbe prend sa
couleur d'hiver.
Vendredi
dernier nos amis suisses nous avaient
proposé de visiter la scierie
ultra-moderne de Mignovillard.
Les
bois arrivent au fond à droite, ils sont
écorcés dans le bâtiment,
d'où sort ce convoyeur.
Une
tâche capitale est réalisée
par cet opérateur, le débit et le
classement du bois,
qui est dès lors affecté à
une destination bien précise
Cette
énorme scie circulaire tronçonne
les arbres en billes de longueur adéquate
à leur destination.
(cliquez
sur l'image pour visionner la vidéo)
En
sortant de ce poste d'usinage les billes de bois
sont aiguillées dans ces boxes
par ces pinces rouges qui basculent
à droite ou à gauche et au bon
niveau.
Ces boxes sont vidés par un chargeur,
pour constituer les grandes piles que l'on voit.
Cet
atelier comporte deux lignes de sciage, ici pour
les petits bois, destination planches et
lambris.
Ensuite les planches brutes sont triées
et délignées à ce poste.
Ici, c'est la ligne de sciage des gros bois,
d'où sortent bastings, pannes et
chevrons.
Le ruban fonctionne à l'aller et au
retour...
(Vidéo en cliquant sur l'image)
Là, les pièces de bois sont
triées, (vidéo)
La déligneuse en sortie de la scie
à ruban, remarquez le nombre
d'ouvriers...
En sortant de cette déligneuse, les
pièces sont mises de longueur et
transférées,
vers cet ensemble impressionnant de trieuses et
conditonneuses
et aboutissent en piles bien rangées
tiens,
pour être sanglées par un
humanoïde...
Bien sûr toutes les machines sont "made in
Deutschland", et l'électricité
nucléaire...
Dommage, j'ai raté le manitou qui vient
de charger ce camion, une vingtaine par jour,
soit 700 m3
Nous avons croisé une quinzaine
d'employés...
Dans le bâtiment à gauche, une
chaudière qui alimente, entre autre des
séchoirs à bois.
Et là, des sous-produits non
négligeables, sciure ou plaquettes qui
ont de plus en plus de débouchés.
Retour en 1985 à la scierie des mortes, 4
ou 5 ouvriers, de l'eau où de la vapeur,
un camion de sciage par semaine.
Des chevaux,
de la sueur
Le "tringballe" (d'où l'expression
"tringballer"), pas de nucléaire,
très peu de pétrole;
(juste pour descendre le sciage à
Besançon ).
Le chassis, et une circulaire pour le sciage.
La machine à vapeur, pour pallier au
manque d'eau en automne.
Cette scierie n'a laissé aucun
déchets non bio-dégradable , alors
que l'autre...
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